Festival des Cinémas d’Afrique du Pays d’APT – Témoignages FCAPA Junior

Publié le 10 juin 2022

Il faut savoir que participer au festival des cinémas d’Afrique est une réelle opportunité dans le pays d’Apt. Je m’y suis inscrit par curiosité et j’ai finalement rejoint le jury courts-métrages pendant trois ans. C’est un bon moyen de former son esprit critique, et d’en apprendre plus sur le métier du cinéma. Nous avons eu la chance de rencontrer des réalisateurs qui nous ont expliqués leur métier et je vous invite vivement à échanger avec ces intervenants. 

 

Je remercie sincèrement ces trois années d’expériences, qui m’ont permis d’entretenir un regard critique sur les films et productions en tout genre que je suis amené à côtoyer. De plus, à part l’expérience du jury, j’ai eu l’opportunité de rédiger des synthèses documentaires distribuées au public. Et c’est très gratifiant de voir les gens ouvrir ce document et lire votre synthèse. Je remercie aussi l’équipe du festival, efficace et très active qui a pu rendre tout ceci possible. 

 

Zachary LOUIS, Licence 2 Archéologie, Faculté Schuman Aix-En-Provence.

Jury 2018 / 2019 / 2020

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Hello ! Je reviens sur cette expérience formidable qu’a été le festival des cinémas d’Afrique. Une participation personnelle qui a été très formatrice et éclairante.

C’est par curiosité que j’ai d’abord rejoint l’équipe : férue d’art, je ne voyais pas d’inconvénients à me tourner vers le 7ème art ! Cela m’a convaincue de la diversité de formes que pouvait prendre l’Art. 

Et cette simple « curiosité » m’a conduite à présent à prêter attention à l’esthétique d’un film, à sa construction : tant de choses qui pouvaient si facilement être relayées au second plan, au travers du regard d’un jeune…

L’équipe du festival nous donne aussi cette chance de s’essayer à plusieurs médias : prendre la parole à la radio, écrire des critiques/articles.
Cela permet, pour ceux qui en avaient besoin comme moi, de gagner une belle aisance, autant à l’écrit qu’à l’oral !

Aussi, outre m’apporter un regard nouveau analytique cinématographique, et m’apporter en confiance et présence, cela m’a également beaucoup fait voyager, et rêver. De ville en ville, à travers tout le continent africain, à observer le monde derrière sa caméra.

Naïs OLIVIER, étudiante en Histoire de l’Art, à l’école du Louvre, Paris
Jury 2018

 

 


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Le festival des cinémas d’Afrique m’a beaucoup appris et aidé. J’ai toujours été passionnée par le monde du cinéma alors lorsque j’ai vu que l’on cherchait un jury lycéen, j’ai sauté sur l’occasion. Cette expérience, à laquelle j’ai participé pendant deux ans, m’a permis de m’ouvrir à une autre culture et d’en apprendre plus sur l’univers du cinéma. En dehors du jeu d’acteur, j’ai appris comment fonctionne la réalisation d’un film et comment les analyser, avec l‘accompagnement de personnes compétentes et autant passionnées que nous.

À présent, je suis dans l’école AI&S (Atelier de l’Image et du Son) à Marseille en filière Jeu d’acteur. Je continue de me nourrir du cinéma, et c’est le festival qui m’a ouvert ces portes.

 

Coline RESTA, étudiante à l’Atelier de l’Image et du Son de Marseille
Jury 2018 / 2019



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J’ai rejoint le festival en 2019 car plusieurs de mes amis y participaient déjà. Au cours de mes deux années en tant que juré du FCAPA Junior, j’ai d’abord fait partie du jury long-métrages de fiction, puis du jury long-métrages (fictions et documentaires). Ces deux années m’ont été plus que bénéfiques, tant en termes de rencontres avec des professionnels du cinéma, ce qui m’a ensuite convaincu de faire des études dans l’audiovisuel, qu’en terme d’élargissement de ma culture personnelle. J’ai été très heureux d’avoir fait partie du jury, et je remercie le festival pour tout ce qu’il m’a apporté.

Ulysse LAMBERT, Licence Audiovisuel spécialité montage et post-production à l’université polytechnique de Valenciennes.
Jury 2019 / 2020

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Ayant toujours voulu faire du cinéma, la proposition de faire partie d’un jury pour un festival de cinéma lorsque j’étais en classe de seconde m’a tout de suite interpellé. En acceptant, je ne m’attendais pas à grand-chose si ce n’est voir des films et en débattre, en bref, enrichir ma culture pour mes études à venir. Mais le festival au travers de ça donne possible à enrichir notre culture gratuitement en complément avec le programme éducatif scolaire, tout en gardant l’aspect ludique des salles de cinéma.

En plus d’avoir un accès aux salles de cinéma gratuitement pour les jeunes du jury, le festival permet de s’informer et de découvrir des environnements, des cultures, et des histoires différentes de notre pays. Grâce à cela j’ai pu davantage apprendre sur le continent africain, qui est sous représenté dans le milieu du cinéma et dans bien des domaines encore. Le festival donne notamment accès à de nouvelles rencontres possibles, ce qui a été une bonne opportunité pour moi.

J’ai pu rencontrer des personnes travaillant dans le milieu du cinéma, leurs poser des questions pour confirmer mes projets et rêves d’avenir.

 

Maël DE GAILLANDE, préparation concours Ecole Louis Lumière à Lyon

Jury 2018 / 2019 / 2020

 

 

 

Je me présente, je m’appelle Mathilde, j’ai 19 ans et je suis actuellement en deuxième année d’une licence d’histoire. J’ai découvert le Festival des Cinémas d’Afrique en 2017, par l’intermédiaire du lycée d’Apt et depuis je m’y investis soit en tant que jury jeune, soit en tant que bénévole.

Je pense que comme tous les étudiants étant passés par le festival, je garde un très bon souvenir de mon expérience en tant que Jury Jeune. Grâce au festival et à l’accompagnement proposé par Tahar Chikhaoui, j’ai d’abord eu l’occasion de développer ma culture cinématographique en étant guidée par un professionnel. 

Au-delà d’être initiée à la critique de cinéma, le statut de Jury Jeune m’a offert plusieurs opportunités particulièrement formatrices. J’ai eu l’occasion d’animer des émissions radio, des débats ou encore de rédiger des articles. Pendant trois ans, à une fréquence d’une fois par semaine, je pouvais aller au cinéma gratuitement et regarder un film sélectionné par Tahar. Ces projections étaient accompagnées d’un temps de débat et d’analyse. Le Festival des Cinémas d’Afrique m’a permis de me découvrir une passion pour le cinéma, pour la réalisation et le monde de la critique. Ces années de formation m’ont permis de développer ma prise de parole en public mais aussi ma capacité d’écoute. C’est dans un cadre bienveillant et ouvert que j’avais l’occasion d’échanger mon avis sur les films visionnés et d’essayer de les analyser en profondeur. Au-delà de m’aider à développer un sens critique, ce rendez-vous hebdomadaire me permettait de faire un exercice intellectuel en dehors du cadre scolaire, entourée de gens bienveillants qui partageaient tous la même curiosité. Je pense que pour beaucoup, le moment du festival était très important pour couper avec le caractère parfois austère du lycée. C’était sans prétention, ni rapport d’autorité que Tahar nous guidait. Ces années au festival m’ont beaucoup aidé dans la suite de mes études, que ce soit par rapport à ma capacité rédactionnelle, oratoire et d’analyse. Mais elles ont surtout été déterminantes pour forger mes convictions et aspirations actuelles. Le festival et Tahar m’ont permis de me stimuler culturellement sans contrainte académique ou rapport de verticalité. J’insiste sur la chaleur de ce lieu parce que je pense que c’est justement ce qui manque à beaucoup de jeunes : un lieu de discussion, sain et accueillant qui ne représente pas une source de stress ou de jugement, mais bien un moment de partage.

Je remercie ainsi Marie, Joëlle et Tahar pour cette incroyable opportunité bien que mon expérience avec le festival ne fait que commencer…

 

Mathilde AMAR AMGHARI, Licence 2 d’Histoire à Lyon

Jury 2017/2018/2019/2020

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J’ai connu le festival en 2018 par l’intermédiaire de la documentaliste du lycée d’Apt, de passage dans les classes de seconde. Au début, je n’étais pas spécialement intéressé ni par le visionnage de films, ni par les analyses qui en découlent. Je voyais surtout ça comme une opportunité de faire quelque chose avec mes amis en dehors du lycée. C’est au cours de cette première année au festival que j’ai commencé à réellement apprécier les activités proposées aux (futurs) jurés. J’ai d’abord choisi de faire partie du jury court-métrages, histoire de prendre la température, et cela m’a beaucoup plu. Les années suivantes, j’ai donc décidé de faire partie du jury long-métrages afin de passer plus de temps sur place. Cela m’a permis de faire beaucoup de rencontres très intéressantes, notamment avec des personnes que je n’aurais pas connu sans le festival. À la fin de mes trois années de juré, j’ai décidé de me diriger vers une licence de Physique-Chimie Matière Énergie Environnement à Schoelcher en Martinique. Malheureusement, suite à de nombreux problèmes, dus notamment au Covid, je n’ai jamais pu partir. J’ai décidé, pour ne pas « gâcher » mon année, de travailler. J’ai alors répondu à l’appel de service civique du festival car cela me permettait, en plus de poursuivre mon enrichissement personnel et professionnel, de passer de l’autre côté en passant de jury jeune à encadrant des jurys jeunes !

 

Matteo LENZOTTI, service civique au sein du FCAPA, Jury 2018 / 2019/ 2020

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